Une femme sur dix est concernée. Pourtant, l’endométriose reste l’une des maladies gynécologiques les plus mal comprises, les plus tardivement diagnostiquées, et les plus silencieuses. À La Réunion, une dynamique est en marche pour briser ce tabou.
Douleurs menstruelles intenses, fatigue chronique, impact sur la fertilité, la vie sexuelle ou sociale… L’endométriose ne se voit pas, mais elle bouleverse la vie de milliers de femmes. Longtemps ignorée ou banalisée, elle est aujourd’hui reconnue comme un véritable enjeu de santé publique.
À La Réunion, une filière régionale de soins s’organise peu à peu pour permettre un diagnostic plus rapide, un suivi mieux coordonné, et surtout une écoute plus attentive.Au cœur de cette mobilisation, une femme : le Docteur Camille Pestre, gynécologue-obstétricienne au CHU Sud et coordinatrice d’Endo Réunion, structure essentielle pour la prise en charge de cette maladie complexe sur l’île.
Dans une interview à la fois claire, humaine et engagée, elle partage son expertise et lève le voile sur ce que vivent de nombreuses patientes : errance médicale, douleurs invisibles, quête de réponses. Elle évoque aussi les avancées prometteuses en matière de diagnostic, les approches de soins pluridisciplinaires, et les défis qu’il reste à relever — notamment pour les adolescentes et les femmes en périménopause.
À lire absolument : l’interview du Dr Camille Pestre, pour mieux comprendre, mieux soutenir, et faire reculer l’endométriose, une douleur encore trop souvent tue.
A retrouver dans le Mag.
